Changer de paradigme :

pensez les crises globales et leurs solutions

en dehors des sentiers battus

Seconde partie - En dehors des sentiers battus : 

une solution pour diminuer les GES en réduisant les inégalités

Les scientifiques connaissent le principal mécanisme du réchauffement climatique depuis les travaux d’Arrhenius à la fin du XIXe siècle. Mais ce n’est que récemment, avec les études du GIEC, notamment, et surtout la multiplication des événements météorologiques extrêmes, que des déclarations ont été faites sur la nécessité de tenter d’atténuer le changement climatique et de s’adapter aux nouvelles circonstances qu’il engendre.

Les économistes orthodoxes ont proposé leur solution : donner un prix au carbone émis. Cette solution insupportable pour les plus pauvres est indolore pour les plus riches et n’a pas eu d’effet notable sur les émissions de GES qui continuent de croître, menant l’humanité vers une situation où le réchauffement climatique atteindra une intensité qui rendra les conditions de vie de plus en plus difficiles.

La proposition avancée ici - le compte GES - contribuera à faire des citoyens responsables, des acteurs informés dans la lutte contre le changement climatique, plutôt que des administrés « pédagogisés ». Elle permettra de diminuer les émissions de GES en réduisant les inégalités.

Pour que cette proposition devienne tout à fait opérationnelle, il faudra mobiliser des ressources intellectuelles, techniques, politiques et financières, sans tarder, car le temps est compté. Sa réalisation ne sera pas facile, mais les difficultés rencontrées sont bien peu de choses comparées à celles que la poursuite d’une action molle engendrerait. Les idées nouvelles peuvent certes effrayer, mais bien moins que les désastres résultant de l’inaction. La mobilisation de tous sera nécessaire pour créer un rapport de force politique permettant de prendre les décisions qui s’imposent.

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Rappel : Première partie - Face aux crises complexes et intriquées, les solutions proposées par la pensée économique dominante sont inefficaces et génératrices d’inégalités - Le cas de la crise climatique