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Dernière actualisation: février 2013
4 janvier 2013
OGM en Europe suite...
La Pologne vient d’imposer une interdiction de cultiver les variétés d’OGM MON810 de maïs et Amflora de pommes de terre en utilisant un vide juridique dans la législation européenne, alors que ces deux variétés sont autorisées par l’AESA (Autorité européenne de sécurité des aliments).
Au même moment, l’AESA développe de nouvelles Lignes Directrices dont un projet vient d’être rendu public et qui apportent des améliorations significatives mais encore insuffisantes à la procédure. Ainsi, ces Lignes Directrices proposent que la mise en œuvre de l’évaluation toxicologique ne se fera que si il y a une preuve de différence biologiquement pertinente de la composition en acides aminés, acides gras et composés anti-nutritionnels entre la plante génétiquement modifiée et son équivalent non génétiquement modifié. Or, en général cette équivalence en substance est appréciée par les compagnies soumettant de nouveaux OGM sur la base d’analyses contestables mais néanmoins acceptées par l’AESA. Cette disposition est fortement contestée par la société civile qui estime qu’il ne faudrait pas faire une analyse de composition mais de toxicité pour tout nouvel OGM soumis à approbation. Cela d’autant plus que le choix de faire une analyse de toxicité est laissé à la compagnie soumettant le produit et n’est donc ni automatique ni du ressort de l’AESA. Surprenant non?
Ceci dit, s’il est incontestablement prouvé qu’il n’y a effectivement pas de différence de composition entre le produit OGM et non-OGM, et si l’on pouvait faire confiance à la façon dont cette composition est analysée, il serait surprenant que l’OGM s’avère toxique si la plante non-OGM ne l’était pas.
Affaire à suivre...
Pour plus d’information, lire: Lettre ouverte l’Info’OGM aux structures de la société civile sur la question des Lignes Directrices d’évaluation des OGM
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